Si les bébés ont besoin de quelques vaccins pour avoir une meilleure santé dans le futur, le cheval en a besoin de deux au moins. En effet, en vivant en communauté, il est toujours exposé à des risques de contamination, qui peut lui coûter cher autant qu'à son maître. La grippe équine et la rhinopneumonie sont les plus contagieuses.
Vie en communauté veut dire vaccins obligatoires
Il est important de vacciner les chevaux lorsqu’ils vivent en communauté. Que ce soit des chevaux de course, des poulinières, des étalons utilisés en insémination artificielle, des juments reproductrices… Tant qu’ils sont en contact avec d’autres équidés, deux vaccinations sont désormais obligatoires : le vaccin contre la grippe équine et la rhinopneumonie. Les chevaux peuvent être vaccinés à tout moment. Cependant, il est conseillé de le faire pendant l’automne. D’après l’action du vaccin, les anticorps auront largement le temps de se former et de renforcer leur système immunitaire avant l’arrivée de la période hivernale. C’est à ce moment que les maladies se propagent le plus.
Contre la grippe équine
Se transmettant par voie respiratoire, la grippe équine est une maladie virale très contagieuse. En quelques jours, le cheval risque d’avoir beaucoup de fièvre, des douleurs musculaires, une toux sèche avec d’éventuelles complications pulmonaires. Pour éviter à votre animal de vivre ce calvaire, vous êtes contraint (surtout s’il est compétiteur) de lui administrer des vaccinations obligatoires préventives. Des protocoles de vaccination ont été établis depuis 2013 : une injection dès 4 mois suivie d’une 2ème 21 à 92 jours après pour une primo-vaccination. Une 3ème 5 à 6 mois après, pour en finir avec un rappel chaque année. Il est préférable qu’il soit vacciné lorsqu’il est en bonne santé, pour une efficacité optimale du vaccin !
Contre la rhinopneumonie
La rhinopneumonie équine est une maladie virale également très contagieuse. Se transmettant par les sécrétions respiratoires et utérines, elle se décline sous trois formes : respiratoire, nerveuse et abortive. Très dévastatrice, elle peut aller jusqu’à causer l’avortement imprévisible d’une jument. Pour s’en protéger, le vétérinaire doit faire 2 injections à 1 mois d’intervalle pour les chevaux de moins de 6 mois, et une injection pour les plus âgés, pour finir avec un rappel annuel. Les deux vaccins peuvent être administrés en même temps. Cependant, il se peut que le cheval soit quelque peu affaibli. Dans ce cas, il doit rester au repos, sans efforts considérables pendant au moins une semaine.